En Pays Stéphanois, culture et barbelés

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Mes activités d'élu local


Dans Le Progrès du 1er décembre 2012


05/12/2012
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9 juillet 2011 - Une Marianne d'Or pour mon village

 (http://www.zoomdici.fr)

 

Après avoir été distingué à Paris, Daniel Mandon, maire de Saint-Genest-Malifaux a reçu ce samedi 9 juillet 2011, la célèbre statuette d’Or sur la terre qui lui est chère: sa commune de Saint-Genest-Malifaux.

 

C’est Jacques Barrot, membre du Conseil constitutionnel, lui aussi sur ses terres, qui lui a remis cette reconnaissance nationale en présence de son Conseil municipal et de très nombreux habitants de la commune du Pilat. Dans des termes affectueux, le secrétaire général du concours national Alain Trampoglieri a rendu un hommage appuyé à cet élu de la République ancien député et conseiller général efficace, maire dévoué, pionnier du développement durable. Très attaché à la démarche de la Marianne d’Or, Jacques Barrot, sage du Palais Royal a souligné l’action continue de Daniel Mandon, son expertise et son fidèle engagement politique.

 

 

Photo: Au cours d’une cérémonie républicaine à la mairie, Daniel Mandon a reçu sa distinction devant un parterre d’élus et de personnalités. Son ami Jacques Barrot, les députés de la Loire, Dino Ciniéri et François Rochebloine, le directeur des Affaires publiques du Groupe Casino Claude Risac ont félicité "un des meilleurs maires de France", selon l’expression employée par le secrétaire général du concours Alain Trampoglieri. (http://www.zoomdici.fr)

 

 

 

 

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11/07/2011
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Vie de forains - De poétique, la fête foraine est devenue technologique

« Dans les manèges, on redouble de vigilance »

publié le 29.08.2010 - 04h00 - Le Progrès.fr

À Saint-Genest-Malifaux, c'est jour de vogue. Une semaine après le tragique accident survenu à Chavanay, les forains redoublent d'attention et affirment leur professionnalisme.


Chez les Monin, on est forain de père en fils. Et c'est aujourd'hui Laurent qui perpétue cette tradition ancestrale. Laurent a 47 ans. Il vient de racheter une chenille qu'il a installée vendredi à Saint-Genest-Malifaux. Un manège loin d'être neuf, mais que Laurent connaît sur le bout des doigts. C'est lui qui le monte et le démonte chaque week-end et qui le règle, l'entretient, le bichonne même. Alors, quand on lui parle de sécurité, Laurent n'a pas envie de plaisanter. « Un manège, c'est du sérieux, explique-t-il. C'est moi qui vérifie chaque roulement, chaque serrage, chaque calage. On n'est pas des rigolos, Monsieur. Un manège, c'est de la mécanique, de la soudure, de l'hydraulique, de l'électricité. Il faut des compétences dans tous ces métiers pour faire tourner une attraction ». À Saint-Genest-Malifaux, lorsque la municipalité a rénové la place du village, elle n'a pas oublié les forains. Plusieurs coffrets ont été installés pour les branchements électriques des manèges et des caravanes. « Ce n'est pas le cas de partout », explique un autre forain, Michel Para, qui cite en exemple des communes de la Drôme ou de l'Ardèche, où les forains peuvent facilement effectuer leurs branchements. « Ce qu'il faudrait, c'est que tout le monde fasse son boulot correctement, ajoute avec beaucoup de sérieux Laurent Monin. Lorsqu'on demande l'électricité, on ne nous la fournit pas toujours dans les temps. Les règles de sécurité exigent de nous raccorder à la terre, mais là encore, on ne nous la fournit pas ». Laurent Monin ne veut pas rejeter les responsabilités, mais il affirme que si chacun faisait son travail correctement et assumait ses responsabilités, il y aurait moins de problèmes.

À Saint-Genest-Malifaux, le maire, Daniel Mandon, préside la commission de sécurité à laquelle sont invités les pompiers, EDF, les gendarmes ou encore le représentant de la préfecture pour vérifier si les règles élémentaires de sécurité sont respectées. Mais « la responsabilité n'exclut pas le risque », tempête Daniel Mandon, qui affirme assumer pleinement ses responsabilités. Ce week-end, à Saint-Genest-Malifaux, les forains avaient tous en tête le drame de Chavanay, où un jeune homme de 19 ans est décédé par électrocution le week-end dernier.

À Saint-Genest-Malifaux, la fête sera pourtant belle ce week-end. Chenille, autos tamponneuses, manèges pour enfants, jeux d'adresses et tir à l'arbalète devraient faire oublier, durant quelques heures, les dures réalités de la vie.

Frédéric Paillas

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« De poétique, la fête foraine est devenue technologique »

Daniel mandon, Maire de Saint-Genest Malifaux et sociologue

« J'ai toujours été un ardent défenseur des vogues, des fêtes foraines, au même titre que des bistrots. Les vogues rythment la vie des villages. Celle de Saint-Genest-Malifaux se déroule le dimanche qui suit la Saint-Barthélémy. C'est une tradition bien ancrée dans nos campagnes. Et si je suis un ardent défenseur des fêtes foraines, c'est aussi parce qu'elles sont un formidable lien entre les générations. On y voit des enfants avec leurs grands-parents, des jeunes, des moins jeunes qui sortent et se retrouvent en famille, entre amis. Mais la fête a bien changé. On a tellement voulu aseptiser la vie sociale, qu'on ne sait plus faire la fête, simplement. Du coup, la fête d'hier n'a plus rien à voir avec celle d'aujourd'hui. De poétique, la fête foraine est devenue technologique. Elle ne s'adresse plus aux cinq sens. Elle s'adresse aujourd'hui au sens cénesthésique, celui que gère le vertige. Alors, ne tuons pas la fête. Car la fête naît de nos aspirations à revivifier notre capacité de fantaisie, notre imagination créatrice et notre art de vivre ensemble ».


30/08/2010
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